RAT: l’imbroglio

L’arrêté du 16 juillet 2019 concernant le repérage amiante avant travaux (RAT) est à l’origine d’une polémique tout a fait inédite dans notre profession.

Cet arrêté, attendu de longue date, rendait notamment obligatoire l’obtention de la certification avec mention pour tous les opérateurs; une contrainte supplémentaire pour les entreprises du secteur mais aussi un gage de qualité et de professionnalisme pour les clients avec une formation renforcée des techniciens.
Cet arrêté rendait également obligatoire ce diagnostic pour certains travaux « émissifs en poussières »: casser une cloison, faire des travaux de plomberie, remplacer un revêtement mural ou des fenêtres, etc…
Mais voilà, la société AC Environnement, leader du marché et travaillant principalement par appel d’offres sur des gros volumes (offices HLM) ne l’entendait pas de cet oreille -cet arrêté l’obligeant notamment à former un nombre important de techniciens sur des délais assez courts ne lui permettant pas de tenir ces engagements.
En déposant une action en référé auprès du Conseil d’Etat, qui a accédé à sa requête, la société a fait valoir ses arguments et a réussi à protéger ses enjeux financiers.
La FIDI (Fédération Interprofessionnelle des Diagnostiqueurs Immobiliers) a réagi très vite à cette décision, déplorant la suspension d’un texte qu’elle juge « bon et utile pour la profession ».
Tout cela ne change pas grand-chose dans le fond, une affaire de quelques mois sans doute
Mais une polémique qui montre que la formation des techniciens diagnostiqueurs est une préoccupation majeure de la profession mais aussi un enjeu fondamental et une source de conflits entre des acteurs ayant des objectifs et des priorités très différents et parfois opposés.
Pour rappel: chez Rochefaure Expertises, tous nos techniciens en repérage Amiante avant Travaux sont certifiés Mention.
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